Dans le cadre du programme Millennium Challenge Corporation, le Ghana bénéficie d’une subvention de financement des États-Unis. Une partie de cette subvention soit 190 millions de dollars a été annulée par l’État Américain. En voici la cause.

En effet, les États-Unis ont décidé d’annuler 190 millions de dollars de subventions destiné au Ghana dans le cadre de l’initiative “Power Africa” lancée en 2013 par l’ancien président américain Barak Obama et qui a permis au Ghana de bénéficier en 2014 du plus grand financement du programme MCC à hauteur de 498 millions de dollars de au secteur de l‘électricité du Ghana pour aider à stimuler davantage l’investissement privé. Cette annulation vient en réponse à la résiliation par l’État ghanéen du contrat avec le fournisseur privé qui avait gagné une concessionnaires sur la période de 20 ans. Malheureusement, samedi dernier, le ministre des Finances du Ghana a informé les autorités américaines que le gouvernement annulait la concession de 20 ans qu’il avait signée avec PDS. Selon lui, les garanties de paiement fournies par l’opérateur ne sont pas satisfaisantes. Or dans le protocole d’accord de ce finalement, il était prévu de transférer les opérations de la compagnie publique d‘électricité du Ghana (ECG) en mars à Ghana Power Distribution Services (PDS), un consortium dirigé par la compagnie d‘électricité philippine Meralco.

Du côté des États-Unis, par la voix de son ambassadeur aux Ghana, on estime la décision du gouvernement ghanéen de mettre fin à ce contrat n’était injustifiée. D’où la décision du MCC d’annuler les 190 millions de dollars en subventions. « Les États-Unis soulignent l’importance de l’inviolabilité des contrats en tant qu‘élément essentiel d’un climat propice à l’investissement et condition préalable à une croissance économique inclusive » indiquent les sources de l’ambassade. Réagissant à cette décision des États-Unis, le ministre ghanéen de l’Information, Kojo Oppong Nkrumah,  a estimé qu’il s’agissait d’une divergence d’opinion et pense qu’il n’est question d’une crise confiance “ entre les deux gouvernements. « Il s’agit d’une divergence d’opinion que nous avons convenu de respecter mutuellement » a-t-il précisé.

Du côté de  la compagnie d‘électricité Meralco dont le contrat a été annulé, aucune déclaration  n’a été pour le moment.

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