Après trois années de recherche de financement, le plus grand institut de musique d’Afrique ouvre ses portes à la rentrée prochaine.  Libreville accueillera la première promotion d’élites de l’industrie musicale de 150 étudiants.

C’est sans nul doute le plus ambitieux  projet jamais lancé sur le continent. Il a donc fallu trois ans de tractations avec l’État gabonais, de levée de fonds pour le moment  inachevée car sur le budget nécessaire, seuls deux tiers des ressources escomptées sont pour le mobilisés, pour qu’enfin African Music Institute (AMI) ouvre ses portes à sa première promotion en octobre prochain.

En effet, l’objectif est de créer un hub panafricain  les professionnels de la musique. Pour ce faire, il a fallu un cadre idéal pour cette noble ambition. Ainsi, les caractéristique du crade qui abrite l’institut en est bien la preuve. L’enceinte du campus s’étend sur 10 000 m2 et se situe près de l’ambassade américaine, à Libreville. Il dispose de salles de cours et de répétition sur deux étages, d’un amphithéâtre, de huit studios d’apprentissage, de six laboratoires technologiques, de quatorze salles de travail et de deux salles de danse.

Selon le directeur général de la Fondation African Music Institute, Nicolas Boudeville, l’idée de création de cette institut est née de discussions entre le Berklee College of Music, de l’avocat spécialisé américain Joel Katz, un grand ponte de l’industrie musicale et les autorités gabonaises.

C’est en tout cas une très bonne nouvelle pour le continent africain de disposer d’un tel institut qui va se  charger de former des élites en industrie musicale. Chose très sur le continent. Ceci va davantage booster la musique africaine qui pour la plupart du temps se fait par des amateurs

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here