
La colère est grande chez les travailleurs du secteur des transports en commun au Gabon. Et pour cause, la hausse de 20% des prix du carburant depuis le 1er juin dernier. Les chauffeurs conducteurs de transport en commun, ont décidé samedi 22 juin à leur tour d’augmenter de 100/le prix des transports.
En effet, le prix du litre d’essence et du gazole frôle, est passé à 700 FCFA. Ce qui a suscite la colère des chauffeurs de taxi qui estiment que les nouveaux tarifs sont insupportables. Ainsi, face à l’échec des négociation avec le gouvernement les chauffeurs ont décidé, hier samedi, de procéder à leur tour à une augmentation de 100 FCFA de plus par trajet. Cette décision a été prise lors d’une Assemblée Générale. Et on pouvait entre des slogans comme : Désormais c’est « œil pour œil, dent pour dent » ! « Trop c’est trop !», lancés par les conducteurs de taxi présents à l’Assemblée générale. Ils ont ainsi sifflé la fin des négociations avec le gouvernement en vue de trouver une issue favorable. « Finie la phase des négociations stériles. Place à l’action » ont-ils scandé.
« Nous disons qu’à partir du lundi 24, sur chaque ligne qui part d’un point A à un point Z, les tarifs vont augmenter de 100 F. Plus précisément, les lignes où (la course) c’est 100 F, à partir de lundi, c’est 200 F. Là où c’est 200, à partir de lundi c’est 300 ! », a déclaré Jean-François Matsougou, porte-parole de la Coalition nationale des syndicats du secteur des transports (CONASYSTRA). La coalition rejette toute la responsabilité sur le gouvernement. « Quand le gouvernement augmente le carburant, il sait que la population va en pâtir… mais nous n’avons pas d’autre choix parce que personne ne fait du commerce pour perdre (de l’argent).», justifient -ils leur action.
Il convient de rappeler que depuis 2015, que le Gabon, pays producteur du pétrole, a décidé de ne plus subventionner les produits pétroliers. C’est ce qui expliquerait ces multiples hausses des prix du carburant à la pompe.