En France depuis samedi, le chef de l’État Togolais Faure Gnassingbé, participe au sommet de Paris sur le financement de l’économie africaine poste Covid19. Occasion pour le dirigeant togolais de saluer l’initiative de son homologue français, Emmanuel Macron et de relever les facteurs importants qui justifient la tenue de cette rencontre de haut niveau.

En effet, pour le président togolais, ce sommet est une opportunité de réflexion en vue de donner des réponses ambitieuses et idoines au problème de la dette des États africains en cette période de résilience poste Covid19. « Ce sommet est l’occasion d’apporter une réponse ambitieuse et coordonnée au choc qui a frappé les économies du continent africain » a indiqué Faure Gnassingbé avant de saluer l’initiative de son homologue français Emmanuel Macron de réunir les dirigeants africains et financiers du monde pour réfléchir sur la situation. « Je salue l’initiative du Président Emmanuel Macron, qui réunit des chefs d’État et de gouvernement, ainsi que des institutions financières internationales. Cette mobilisation est à l’image de l’interdépendance entre toutes les parties du monde » s’est-il réjoui.

Par ailleurs, selon le doyen des chefs  d’État de l’Afrique de l’Ouest, la résilience des économies d’Afrique est dans l’intérêt de tous et  ce sommet de Paris, permettra de poser les bases d’un nouveau départ pour la croissance de l’économie africaine  « Au-delà des aspects conjoncturels, le présent sommet vise à poser les bases d’un nouveau cycle de croissance en Afrique, qui sera un relais nécessaire pour l’ensemble de l’économie mondiale. L’enjeu est donc de travailler à ce nouveau partenariat pour consolider notre développement commun. Le financement soutenable des économies est une question d’importance et la question de l’appui au secteur privé africain l’est davantage encore. » indique Faure Gnassingbé. Le Président de la République togolaise, a rappelé le rôle important que représente le secteur privé et son financement afin de contribuer à la relance de l’économie africaine «   Le secteur privé est en effet le véritable moteur de création d’emplois et de richesses. Il n’y aura pas de relance forte sans l’amélioration des conditions de financement, en Afrique et à l’international, du secteur privé africain».

Il convient de rappeler qu’après le sommet de Paris, Faure Gnassingbé se rend à Bruxelles en Belgique, sur invitation du Président du conseil européen, Charles Michel. A l’ordre du jour des échanges à Bruxelles, le renforcement du partenariat économique entre le Togo et l’Union européenne

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here