
Bien que venant de très loin après plus d’une décennie de rupture de la coopération internationale, le Togo a pu réalisé des progrès considérables en 2017-2019 dans le cadre de la la facilité élargie de création se plaçant par les meilleurs pays. Mais la reprise va être entravée par le covid-19, véritable fléau qui met à mal toutes les prévisions de 2020 au niveau mondial.
C’est donc sur un tableau globalement positif que le pays aura conclu ce programme triennal, approuvé en mai 2017, assorti d’un appui financier d’environ 144.714.500.000 de francs CFA, soit 239,3 millions de dollars. Depuis 2017, le pays a respecté le critère de convergence de l’Uemoa, d’un déficit budgétaire ne dépassant pas 3% du Produit intérieur brut (PIB), engrangé des progrès en matière de réformes structurelles liées à l’administration des recettes et à la gestion des finances publiques, de collecte des arriérés d’impôts, ainsi que de la soumission en ligne des déclarations en douane et d’étapes vers la budgétisation des programmes.
En effet, le Togo a été l’un des pays les plus performants dans l’amélioration du climat des affaires ces dernières années. Le FMI lui a recommandé de poursuivre ces réformes, en particulier dans le renforcement de la gouvernance et la mise en œuvre des mesures décrites dans le Plan national de développement (PND). L’accent est aussi mis sur les deux banques publiques, actuellement en cours de privatisation afin de préserver la stabilité financière et éviter des risques au budget de l’Etat.
Quoique la crise sanitaire liée au Coronavirus aura des répercussions sur la dynamique enclenchée, le pays peut compter aussi bien sur la bonne santé de son économie et ses partenaires techniques et financiers pour résister à la situation.