Réunis à Lomé les 30 et 31 mai 2023 dernier dans le cadre de la Table Ronde sur les engrais et la santé des sols, les dirigeants ouest-africains et du Sahel, ont réaffirmé leur ferme engagement à investir dans les engrais en vue de la transformation de l’agriculture. Cet investissement selon le dirigeant Togolais Faure Gnassingbé, initiateur de la rencontre de Lomé, devrait se faire dans le cadre d’une planification régionale.

En effet conscient et convaincu que seule une démarche concertée dans un cadre régional permettra à l’Afrique notamment aux pays de l’espace CEDEAO et du Sahel de faire face à la situation de la pénurie et de la cherté des engrais sur le continent afin de faire face à la sécurité alimentaire, le président togolais Faure Gnassingbé s’est montré ouvert et favorable pour une planification régionale. Ainsi, d’après Faure Gnassingbé du Togo, si les États ne mettent pas en place les stratégies pour assurer la santé des sols grâce à la mise à disposition des engrais à bas prix, la volonté serait vienne.

Car pour lui « Sans vision, sans stratégie, les engrais passent bien vite d’une promesse de restauration des sols à la cause de leur détérioration, ». Faure Gnassingbé estime donc que « Face à ce besoin de trouver un juste équilibre, la planification et l’implication de l’État s’imposent. C’est pourquoi je suis favorable à une planification régionale. Comme l’illustre la Feuille de Route présentée ce jour, notre vision doit être sous- régionale avant tout » a-t-il précisé. Cette volonté d’une vision et d’une planification régionale de la question très stratégique de la santé des sols et des engrais du président Faure Gnassingbé du Togo, requiert l’adhésion de ses pairs. Ainsi, les dirigeants de l’Afrique de l’ouest et du Sahel ont-ils adhéré avec l’adoption d’une feuille de route sur la santé des sols.

Il s’agit pour les présidents Togo Faure Gnassingbé, initiateur de la rencontre, le président Mohamed Bazoum du Niger et du président Umaro Sissoco Embalo de Guinée Bissau, de montrer l’engagement au plus haut niveau de leurs pays dans la recherche de solutions pérennes de la question de la sécurité alimentaire en Afrique de l’ouest et au Sahel.

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