Dr Valerie Quenum Ndiaye est une femme très courageuse. Médecin de formation, elle est spécialisée en nutrition. A la tête d’une entreprise agroalimentaire depuis 2008, cette dame charismatique ne cesse de faire des résultats. Elle est une combattante de première ligne.

Dr Valérie Quénum est à l’aise lorsqu’elle communique ; parce qu’elle est bien outillée. En arrêtant sa pratique médicale pour se lancer dans la transformation des fruits, ses camarades pensaient à une comédie. Aujourd’hui, l’histoire lui a donné raison. A l’origine, elle a vu qu’il y’a  beaucoup de carences nutritionnelles au niveau du pays et qui touchent surtout les enfants, les femmes, les jeunes, et en Afrique, elle a constaté beaucoup de ressources alimentaires qui, d’après elle, si elles sont consommées régulièrement permettent de prévenir ces carences et d’éviter beaucoup de maladies qui coûtent cher à notre économie. Compte tenu de tut cela, cette dame exemplaire a voulu commencer quelque chose, pour sa part, et essayer de contribuer à l’amélioration, en tout cas d’une bonne santé pour la population. De l’autre côté, Mme Ndiaye s’en désole sur les fruits importés ; cela a tourmenté son esprit. Elle a voulu montrer aux gens comment on fait les jus de fruits. Selon elle, cela se fait par une bonne technique : « ce n’est pas de la même manière qui se fait à la maison » dit-elle avant d’ajouter qu’elle est allée à l’ITA pour se former. « On contribue pour mettre à la disposition des populations des produits qui sont riches sur le plan nutritionnel. La personne reçoit du calcium, du magnésium.

Le financement, un souci

Pour la directrice d’Estival, elle contribue à la bénédiction de la population. « Les Sénégalais ne mangent pas aussi beaucoup de fruits, c’est une première difficulté. L’autre souci, c’est le financement. Nous avons de petits crédits » tient-elle à préciser.

Des difficultés dans le transport au niveau de la sous-région

 Outre cela, Mme Ndiaye a du mal à satisfaire les commandes qu’elle reçoit. L’autre difficulté, dit-elle, c’est l’encadrement technique. Nous avons besoin des experts pour nous appuyer dans le travail. Hormis la capitale, Mme Ndiaye a fait le tour de quelques villes à l’image de Mbour, Thiès, Touba et un peu Saint-Louis. S’agissant de la sous-région, leur nœud du problème réside dans le transport. « C’est difficile de transporter des produits dans la sous-région ; malgré toutes les demandes. « Nous avons un bon retour parce que les gens ont une bonne approche de nos produits » déclare-t-elle. A la veille de la journée mondiale des femmes, notre interlocutrice évoque une bonne formation. « Pour avoir quelque chose de bien, il faut se former » dit-elle. La directrice d’Esteval a acquis une forte expérience, ce qui force un grand respect. Elle a aussi le soutien de sa famille toute entière. « J’ai aussi un personnel extraordinaire ; le travail est difficile, mais nous parvenons à faire un bon produit » nous dit-elle. Tout ce résultat émane de toute une équipe. En France, dans les classes affaires, Mme Ndiaye a vu ses produits. A l’en croire, c’est une réussite. « On a été audité dans les avions, des autorités en voyageant sollicitent nos produits.

Un cri du cœur à l’endroit des autorités étatiques

 Malgré tout, elle invite les autorités sénégalaises à faire de nombreux efforts pour que les gens ne restent pas dans l’informel ; il doit y avoir des mesures pour accompagner les entreprises ; surtout en aidant les jeunes qui veulent se lancer dans le business. Mieux, dit-elle, il faut des experts. En outre, elle se plaint du paiement des impôts. Elle reconnaît que l’Etat a fait des efforts ; mais il y’a encore des choses à faire. Définissant une femme leader, elle prend l’exemple de son cas en soutenant qu’elle joue la tâche d’épouse. « Je gère d’abord ma maison avant d’aller au travail. Il faut se lever tôt et rentrer tardivement » nous raconte Mme Ndiaye. Il peut même arriver que Mme Ndiaye travaille les jours fériés. Mais ce n’est pas facile, elle gère tant bien que mal.

« Il nous faut des financements »

Travaillant dans des conditions difficiles, Mme Ndiaye est d’avis que son entreprise a besoin d’un appui aux financements. « On doit nous faciliter l’appui aux financements y compris la fiscalité. Il nous faut aussi des experts juridiques, en marketing, ressources humaines » a dit Mme Ndiaye. Selon elle, le plus important est le financement. Et de poursuivre : «  nous avons des richesses au Sénégal ; mais mal exploitées ». Avec ses idées intelligentes, elle exhorte les sénégalais à innover tout en refusant de copier. « Il faut amener la nouveauté pour faire la différence. On doit apprendre cela à nos enfants ».

 

 

 

29

 

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here