
Le sommet extraordinaire de l’Union Africaine du 21 mars dernier a consacré la création de la zone de libre échange continentale faisant de Kigali le point de départ d’une nouvelle aire économique pour le continent.
Ils sont donc quarante-quatre pays africains a signé à Kigali, au Rwanda, un accord créant une Zone de libre-échange continentale. Un accord qui ouvre la voie à l’amorce d’une dynamique positive de l’économie du continent.
Ceci marque en effet, une avancée significative dans le cadre de la mise en œuvre de ce processus qui remonte aux années de l’indépendance des Etats africains et sera décisive en faveur du développement économique de l’Afrique. C’est un pas décisif qui vient d’être accompli en faveur du développement économique de l’Afrique. Quarante-quatre pays africains ont signé mercredi 21 mars 2018 à Kigali, la capitale rwandaise, un accord créant une Zone de libre-échange continentale (Zlec).
Selon le président de la commission de l’Union africaine (UA) Moussa Faki Mahamat, le 21 mars marque un jour «historique» marquant une nouvelle étape vers l’intégration économique et commerciale du continent. Il convient de rappeler que la Zlec vise à créer un marché commun sans barrières tarifaires, pour les biens et les services. Le texte final, de ce projet phare de l’Agenda 2063 de l’UA, a nécessité deux ans de consultations sous la supervision du président du Niger. Avant d’entrer en vigueur, ce texte doit être ratifié par un minimum de 22 pays, ce jusqu’en janvier 2019, retenu pour l’entrée en vigueur du texte.
Malheureusement, plusieurs pays comme l’Afrique du Sud, trouvent cet agenda trop juste pour rentrée vigueur. De son côté, le Niger sous la pression de ses firmes économiques, a provisoirement renoncé à signer cet accord. Du coup, ceci rend fragile l’accord au cas où d’ici janvier 2019, l’Afrique du Sud et le Nigéria, ne ratifiaient pas cet accord.