En effet, la demande de Jean-Pierre Bemba a été rejetée par la Cour pénale internationale (CPI). L’ancien chef de guerre et ex vice-président de la RDCongo, Jean-Pierre Bemba, a été débouté par les juges de la CPI au motif qu’il n’a été victime d’une erreur judiciaire « grave et manifeste » ont estimé les les juges dans leur décision rendue le 18 mai dernier. ne pourra donc pas percevoir les 26,2 millions d’euros qu’il réclamait à la Cour pour ses années passées à l’ombre des murs de la prison de Scheveningen.
Jean-Pierre Bemba n’a pas été victime d’une erreur judiciaire « grave et manifeste », ont affirmé les juges de la Cour pénale internationale (CPI), dans une décision rendue le 18 mai. L’ex-vice-président de la République démocratique du Congo (RDC) ne pourra donc pas percevoir les 26,2 millions d’euros qu’il réclamait à la Cour pour ses années passées à l’ombre des murs de la prison de Scheveningen. Toutefois, les juges reconnaissent que « 10 ans représentent un temps de détention considérable susceptible d’entraîner des souffrances personnelles ». Cependant ils assurent que Jean-Pierre Bemba a eu droit à un procès régulier et que dès lors, il ne peut pas obtenir de compensations. Jean-Paul Bemba a toutefois, la possibilité d’intenter d’autres actions auprès juridictions.
Il convient de rappeler que suite à son arrestation en mai 2008, plusieurs États avaient, à la demande de la CPI, gelé ses biens, dont sa résidence en Belgique, où vivait toujours sa femme et ses enfants. Jean-Pierre Bemba réclame 42,4 millions d’euros pour la dégradation de sept avions, trois propriétés de luxe dans la région de Faro, au Portugal, et un bateau, une propriété à Bruxelles, plusieurs voitures, des parcelles de terres en RDC et plusieurs comptes en banque. Des biens saisis à la demande du procureur, y compris le Boeing 727-100 avec lequel il s’était envolé vers le Portugal lors des violences qui avaient suivi son échec à l’élection présidentielle de novembre 2006 face à Joseph Kabila.