Premier africain à diriger la Cour Pénale internationale (CPI), la gambienne Fatou Bensouda arrivée à la fin de son mandat après neuf (09) années à la tête de ce qui est considéré comme le gendarme du monde, affiche un bilan nul qui fait la honte de tout un continent, l’Afrique.

En effet, l’ancienne ministre de la justice gambienne, Fatou Bensouda qui, à sa nomination en 2012, était symbole de la fierté de tout un continent, l’Afrique, fait aujourd’hui la honte des africains. Car avec son bilan des 9 ans passés à la tête de la CPI, un bilan à la limite, catastrophique, c’est tout un  continent qui se voit déshonoré par sa représentante. Une situation qui semble remettre en cause l’affirmation de l’ancien président américain Barack Obama selon laquelle, les institutions n’ont pas besoin des hommes forts pour être véritablement des institutions fortes et indépendantes.

Ainsi, alors que sous le mandat de son prédécesseur, la CPI était vue comme une Cour crédible et indépendante, la faiblesse de la procureur gambienne Fatou Bensouda dans la conduite d’un certain nombre de dossiers, a aujourd’hui affaibli complètement cette Cour et il sera difficile de pouvoir redorer le blason de cette institution, surtout aux yeux des africains qui pensent que cette Cour est taillée sur mesure pour traquer rien que les africains. Par ailleurs, la gestion assez calamiteuse et caoutique des dossiers connus par la CPI sous Fatou Bensouda, a conduit successivement l’institution à essuyer plusieurs camouflés depuis son arrivée. L’on peut citer entre autre l’acquittement de l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, le non lieu du dossier du président Kenyan, Owurou Kenyatta et surtout le camouflé de ce 31 mars 2021 dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé-Goudé. Dossier dans lequel, la chambre d’accusation de la CPI conduite par la juge Gambienne, est mise en cause pour vice de procédure et des manquements graves dans la procédure de montage du dossier d’accusation ainsi que l’insuffisance de preuves. Par ailleurs, son incapacité à agir sur des exactions causées par les grandes puissances notamment en Afghanistan, en Irak, en Libye…Tout porte donc à croire que Fatou Bensouda n’a pas été à la hauteur de sa mission à la tête de la CPI durant ses 09 ans et surtout qu’il y aurait eu parfois des pressions et influences extérieures sur les décisions prises par la procureure Bensouda.

Le moins que l’on puisse dire aujourd’hui à la fin de son mandat, c’est que le passage de la procureure  Fatou Bensouda à la tête de la CPI, a terni considérablement l’image de la Cour surtout en Afrique. Ce qui fait vraiment la honte de tout un continent, l’Afrique.

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