Au Maroc, alors que plusieurs journalistes du monde entier dont 78 journalistes français ont couvert le séisme d’Al-Haouz du 8 septembre 2023 dernier, l’interdiction d’entrée sur le territoire marocain à deux journalistes français est largement contestée. En conférence de presse lors du conseil des ministres du gouvernement marocain jeudi 21 septembre 2023, le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baitas est revenu sur la question en justifiant la décision des autorités du royaume Chérifien.
En effet, alors qu’ils étaient 312 dont 78 de nationalité française à avoir couvert le séisme, deux journalistes français ont été interdits d’entrée au Maroc. Et pour cause. Selon le ministre des, porte-parole de l’exécutif Mustapha Baitas a lors de la conférence de presse après le conseil des ministres, rétabli la vérité sur cette affaire relative au refoulement administratif des 2 journalistes ressortissants français. Pour lui, cette décision ‘’est une conséquence légale de la violation de la loi.
Le porte-parole du gouvernement marocain explique que, les deux ressortissants français n’ont jamais formulé une demande aux autorités marocaines pour la couverture de ce sinistre comme l’ont si bien fait d’autres journalistes parmi lesquels 78 journalistes français. «Les deux ressortissants français refoulés n’ont demandé aucune autorisation pour la couverture du séisme d’Al Haouz » a expliqué Moustapha Baitas pour qui ces deux citoyens français sont rentrées au Maroc n’ont pas pour la couverture du séisme mais plutôt pour du tourisme.
Ainsi, leur refoulement administratif par les autorités marocaines, est donc l’application des dispositions de la loi marocaine en vigueur en la matière. Pour Moustapha Baitas, le Maroc a fait preuve de transparence et de liberté de presse en accréditant des journalistes pour couvrir cette catastrophe. « Notre pays a montré qu’il est un pays de la transparence et des libertés, qui a veillé à ce que tous les journalistes mènent leur mission dans une liberté totale », a-t-il soutenu.
Rappelons que pour la couverture de ce séisme d’une violence inédite, environ 312 journalistes étrangers étaient au Maroc. Ils représentaient 90 organes de presse et ont travaillé dans un climat de liberté et de transparence dans toutes les six régions affectées le tremblement de terre.