En République de Cote d’Ivoire, jamais le décès et les funérailles d’un hommes du monde de la culture n’auront connues autant d’engouement et de polémiques que celui du Roi du Coupé-décalé, DJ Arafat. Alors que le programme des obsèques est connu et que le gouvernement prévoit prendre en charge la totalité des charges, une annonce du ministre de la culture provoque encore plus de polémiques.

En effet, lors d’un point presse tenu mercredi à son cabinet, le ministre de la Culture de Côte-d’Ivoire, Maurice Kouakou Bandama a annoncé le programme des funérailles du célèbre artistes DJ Arafat et les mesures qui ont été prises par l’État en vue de rendre des hommages dignes de son rang à Didier Anges alias DJ Arafat. Ainsi, aux nombre des mesures que le gouvernement par la voix du ministre de la culture, on note la création éventuelle d’un musée en l’honneur de l’artiste. Musée dans lequel la moto endommagée de son accident, ses véhicules, ses objets personnels pourraient y être exposés afin de générer des revenus pour ses héritiers, a confié le ministre.

Une annonce qui divisent les fans de la star. En effet, pendant que certains trouvent la proposition du gouvernement bonne, certains pensent c’est de l’hypocrisie de la part du gouvernement qui courant l’année dernière traquait l’artiste, et qui subitement trouve de l’intérêt pour lui au point de lui rendre un homme national en prenant en charge le coût de ses funérailles et la création d’un musée en nom. Cette même frange de personnes dénonce aussi ce qu’elle appelle une récupération de la part du gouvernement à des politiques car elle se demande, pourquoi autant de débauche avec un comité d’organisation avec un président et 5 vice-présidents, quinze commissions, un comité de sages composé de 16 personnes, et un comité juridique assuré par un avocat, un notaire et un huissier de justice, honneurs que même Douk Saga, précurseur et maître du coupé-décalé décédé le 12 octobre 2006 et Roger Fulgence Kassi animateur émérite sur la télévision nationale décédé le 20 janvier 1989 n’avaient pas connu.

D’autres vont plus loin pour dénoncer l’hypocrisie qui règne dans le milieu du showbiz ivoirien mettant en avant les dernières paroles de leur artiste sur sa page Facebook Live, qui disait être la victime d’un boycott ourdi afin de porter atteinte à la tournée de promotion de son dernier opus, « Moto Moto ». Car, selon la star, l’accès aux panneaux publicitaires lui aurait été refusé, de même que son passage sur certaines radios et télévisions. Tout ceci dans un silence  complice des autorités culturelles du pays et qui aujourd’hui sont au premier plan pour se disent-ils rendre hommage à l’artiste.

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