En Côte d’Ivoire, après la présidentielle d’octobre qui a vu la consécration de Alassane Ouattara pour un troisième mandat et à quelques jours des élections législatives prévues pour le 06 mars prochain, l’opposition ivoirienne en général et le GPS de Guillaume Soro, en sort complètement fragilisé et perdu.

En effet, à l’approche des élections législatives du 6 mars 2021, le GPS de Guillaume Soro traverse une zone de turbulence avec beaucoup de dissensions entre Guillaume Soro et ses lieutenants. L’un des points de discorde qui met Guillaume Soro seul aujourd’hui, est cette décision que l’ancien président de l’Assemblée Nationale, selon laquelle le GPS ne pas prendre part à cette élection. Cette décision de boycotter les législatives prévues en Côte d’Ivoire le samedi 6 mars 2021, ne semble pas faire l’unanimité chez tous les soroïstes. L’on note déjà plusieurs voix dissonantes. C’est ainsi que dans une déclaration rendue publique le lundi 18 janvier, le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles (MVCI) du président Sekongo Félicien, membre du GPS, a rejeté l’appel au boycott lancé par Guillaume Soro. « Le MVCI, parti autonome et responsable, réaffirme définitivement son engagement à participer aux élections législatives prochaines », indique ce parti membre du GPS avant d’ajouter plus vouloir « œuvrer dans la droite ligne de sa vision politique pour une Côte d’Ivoire réconciliée et démocratique ».

En outre, le député Alain Lobognon membre également du GPS, a également balayé du revers de la main cet appel au boycott des élections législatives. L’ancien ministre des Sports et bras de droit de Guillaume Soro entend défendre le siège qu’il a chèrement acquis lors des législatives précédentes. Il en est de même pour Ouattara Kaweli, Maire et député sortant de Ferkessédougou, circonscription dont est originaire l’ex-Premier ministre. Il Saussure également que plusieurs voix dissonantes au sein du GPS.

Cette situation fait que Guillaume Soro se retrouve de plus en plus seul avec son GPS qui se vide de sa substance grise. Comme quoi le boycott n’a jamais fait du bien à un parti politique qui se veut sérieux et qui a l’ambition de conquérir le pouvoir et l’exercer.

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