Alors qu’au Togo son parti Union pour la République (UNIR) célébrait ce jeudi le dixième anniversaire de sa création du côté de la ville des 7 collines à Atakpamé, ville située à environ 150 Km de la capitale et où ce parti a vu le jour le 14 avril 2012, le président de la République togolaise Faure Gnassingbé a effectué une visite officielle d’amitié et de travail auprès de son homologue Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour des échanges entre les deux chefs d’Etat.

En effet, au-delà des échanges bilatérales sur le renfoncement des relations d’amitiés entre les deux pays, le dirigeant togolais Faure Gnassingbé a eu particulièrement à échanger avec son homologue ivoirien sur des sujets d’importance de l’heure relatives à la  situation dans la sous-région ouest africaine. Il s’agit notamment de la situation sécuritaire marquée par la percée djihadiste qui menace l’ensemble des pays de zone dont le point de gravité de ces terroristes se déplace de plus en plus vers les pays côtiers. Pour le jeune doyen des chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest Faure Gnassingbé, « le problème du terrorisme ne peut pas être vu comme celui d’un pays. C’est un problème sous-régional, de la CEDEAO ». Selon lui, il faudrait travailler ensemble pour endiguer le mal au lieu « de vouloir lutter seul » a-t-il insisté. « La situation est difficile pour des pays comme la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger. Ce sont des pays qui sont très proches et nous sommes les mêmes. Les peuples sont beaucoup plus intégrés que les États. Je suis sûr que dans nos différents pays, les populations vivent douloureusement cette situation », a-t-il dit à propos du terrorisme.

Le second sujet mais pas des moindre qui a fait objet des échanges lors du séjour de Faure Gnassingbé auprès de son homologue est celui des pays en situation de transition politique et qui sont relégués sur le bang des accusés. Il s’agit notamment de la Guinée, du Burkina-Faso et surtout du Mali qui fait face à une batterie de sanctions surtout économique depuis le 9 janvier dernier. Le président togolais pense qu’il est important de travailler avec les autorités de transition de ces pays de la sous-région, bien que les transitions soient passagères et que la prise de pouvoir par la force soit interdite par la charte de la CEDEAO. Pour Faure Gnassingbé,  » des efforts doivent se faire pour apporter des solutions aux problèmes actuels », car selon lui « les perturbations actuelles ne sont qu’une mauvaise parenthèse. Ce sont des situations transitoires qui devront passer et nous sommes obligés de travailler et de discuter avec ceux qui sont aux commandes en ce moment en ayant à l’esprit que ce qui est important, c’est la paix et la sécurité. Personne n’a envie que d’autres peuples souffrent de sanctions », a-t-il plaidé.

Pour rappel le Togo et la Côte d’Ivoire entretiennent de logues relations d’amitié et ces deux pays se concertent régulièrement sur les questions bilatérales et sous-régionales. Dans la délégation togolaise on pouvait noter la présence du ministre Gilbert Bawara, PRE Simfeitchiou, Le Général Adjitoou…

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