Jeudi, une quinzaine de chefs d’Etat africains et responsables d’institutions dont Faure Gnassingbé du Togo, ont pris part au sommet sur la reconstitution des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA20). Rencontre ayant permis de définir une ligne commune de conduite en vue de la relance économique post covid-19 en l’Afrique. À l’issue de la rencontre, une déclaration commune dite de « Déclaration d’Abidjan » a été adoptée par les dirigeants africains présents à cette rencontre.

En effet, face aux enjeux liés aux conséquences de la crise sanitaire de la Covid-19, laquelle a freiné l’élan de la croissance économique des pays africains et la lutte contre la pauvreté de 5 ans, selon les données de la Banque mondiale, il était donc devenu important de trouver les mécanismes et moyens de relance post-covid. Ainsi, Faure Gnassingbé du Togo et ses pairs, Alpha Condé de la Guinée, Macky Sall du Sénégal, Rock Marc Kaboré du Burkina Faso…, ont répondu présent à Abidjan sur invitation de leur homologue Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire. Cette rencontre qui a également vu la présence des bailleurs de fonds, notamment le groupe de la Banque mondiale (BM), la Société  financière internationale  (SFI) s’est soldée par la déclaration dite d’« Abidjan ».

Une déclaration adoptée par les dirigeants africains dont Faure Gnassingbé. C’est une déclaration qui prend en compte l’essentiel des grands sujets ayant objet de discussion lors de cette rencontre. Il s’agit entre autre des priorités de développement de l’Afrique post-covid, l’impact de la Covid-19, le Plan de reprise économique et les besoins de financement du continent. Ainsi, par cette « déclaration d’Abidjan » adoptée en marge de ce rendez-vous de haut niveau, les dirigeants africains sollicitent des dons et prêts à taux zéro (0) en vue de relancer la croissance de l’économie en Afrique. Un appel a également été lancé aux donateurs à soutenir les économies africaines, durement éprouvées par la crise sanitaire en cours. Plus spécifiquement, les travaux de cette rencontre a permis aux dirigeants du continent de revoir à la du continent de revoir à la hausser le plancher de leur sollicitation en passant de 82 à 100 milliards de dollars d’ici à fin 2021 en vue d’atteindre les objectifs énoncés dans la feuille de route sur les 3 prochaines années.

Il convient de préciser que la «Déclaration d’Abidjan », servira de cadre de référence pour la priorisation des prochaines interventions du Groupe de la Banque mondiale en Afrique. Car cette feuille de route révèle de nouvelles approches collectives des questions prioritaires de développement économique et social de l’Afrique. La « Déclaration d’Abidjan » dresse  donc des stratégies communes qui permettront aux pays africains de renforcer le capital humain, de créer l’emploi  à travers des politiques de développement du secteur privé et relancer les économies. Il est prévu la mise en place d’un mécanisme d’anticipation des crises afin de protéger les populations  d’éventuelles pandémies, de crises humanitaires, de catastrophes naturelles et d’insécurité

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