En Côte d’Ivoire, au-delà de la crise politique que le pays a connu et dont le processus de réconciliation peine à prendre, il y a la crise interne au sein de l’ancien parti au pouvoir, le Front Populaire Ivoirien de l’ex président, Laurent Gbagbo. Un parti qui se retrouve avec deux branches rivales qui peinent à s’entendre.
Malgré la libération du président du parti, Laurent Gbagbo, le Front Populaire Ivoirien (FPI), éprouve des difficultés pour recoller les brèches issue de l’éclatement du pays en deux après l’arrestation de son fondateur, l’ancien préside. En effet, les deux branches sont le FPI reconnu par les autorités, et dirigé par Pascal Affi N’Guessan, la branche modérée et la branche dénommée, « FPI GOR», c’est-à-dire, « Gbagbo ou rien ». Laquelle refuse de reconnaitre la première.
Les deux branches rivales ont entamé une réunification après la visite de Pascal Affi N’Guessan chez Laurent Gbgabo à Bruxelles en janvier mais depuis rien de concret n’est sorti de cette tentative de réconciliation. Les deux camps sont toujours à couteaux tirés à un peu plus de quatre mois de la présidentielle du 31 octobre prochain. Le « congrès unitaire » du parti qui devrait sceller le retour à la sérénité marque les pas et doit attendre encore. Malheureusement, le FPI « GOR» a créé avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié, une plateforme de collaboration en vue de la présidentielle d’octobre sans que la branche à Pascal Affi N’Guessan ne soit associée.
C’est donc une situation assez difficile que vie le parti de l’ex président Ivoirien, Laurent Gbagbo, dont l’absence est à la base de cette scission en deux du parti. Le dissensions sont assez grandes entre les deux branches que l’on se demande si le retour à la normale est encore possible pour ce grand parti