Deuxième plus grand producteur de l’anacarde au monde, la Cote d’Ivoire vient de recevoir une aide de taille de la BM dans la promotion de cette filière. La filière bénéficiera d’un prêt de 200 millions de dollars.
Il s’agit donc d’accompagner la RCI dans sa politique de développement de la filière, un des piliers de l‘économie ivoirienne après le cacao et les hydrocarbures. Ce prêt devrait aider à financer la transformation de la noix de cajou qui est jusqu’ici estimée à 6%. Objectif, mettre fin à la politique actuelle essentiellement axée sur l’exportation dans un pays où la noix de cajou est le troisième produit d’exportation derrière le cacao et les hydrocarbures et qui génère environ 800 millions de dollars par an.
Aujourd’hui, la production de l’anacarde reste l’une des principales sources de revenus pour les petits exploitants essentiellement de la zone nord de Côte d’Ivoire. Soit environ 2 millions de personnes. Selon Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, plus de 225 000 producteurs seront positivement impactés par le projet et devrait générer près de 12 000 emplois dont 50% au profit des femmes.