L’amélioration des conditions de vie des citoyens est un objectif en tête de liste au Togo. Pour l’atteindre, il faut nécessairement un accès universel aux services sociaux de base, une garantie de la cohésion nationale et du partage de la prospérité.

En effet, cet accès permet de réduire les inégalités sociales, d’élever le niveau de vie des populations, de renforcer leur résilience en leur donnant la capacité d’être des acteurs économiques au service de leur propre développement. Il va de soi qu’aucune couche sociale (les personnes du troisième âge en l’occurrence) ne doit être laissée-pour-compte. Ainsi, depuis 2005, des programmes d’accès aux services de base et filets sociaux sont mis en œuvre au profit des Togolais. Ils ont surtout permis aux bénéficiaires de sortir la tête de l’eau et de croire en leurs chances de réussir dans un pays en route vers l’émergence. « En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ».

Cette phrase d’Amadou Hampâté Bâ témoigne à suffisance de la valeur des personnes âgées dans une société et leur rôle indispensable dans le développement de celle-ci. Eu égard à cela, les autorités construiront au cours des cinq (05) prochaines années des maisons de retraite pour cette couche vulnérable de la population (en fonction de leur âge avancé et de leur mobilité réduite) afin de lui offrir un espace de dialogue, de convivialité et de partage d’informations. L’Institut national d’assurance maladie (Inam) a créé les « Universités du troisième âge » en 2017.

Au-delà de la prise en charge conventionnelle qu’il s’efforce de garantir à ces personnes, il leur permet grâce à ce cadre, de se réunir, d’échanger et de trouver des solutions idoines aux difficultés qu’elles rencontrent et qui sont le plus souvent liées à leur solitude, à l’abandon de leur famille et de leurs petits-enfants, au manque de solidarité entre elles et la nouvelle génération, etc.

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