
Dans le cadre du grand dialogue démarré lundi dernier pour trouver une solution la crise dite anglophone qui secoue le pays depuis 3ans , le président camerounais Paul Biya a surpris tout le monde en ordonnant la libération de 333 détenus dans le cadre de la crise anglophone.
Comme à ses habitudes ces derniers temps, c’est à travers un tweet que le président Paul Biya a annoncé ce jeudi veille de la clôture du grand dialogue, en fin de soirée, la bonne la nouvelle, celle de la libération de 333 détenus anglophobe dans le cadre de la crise dite de cession « J’ai décidé ce jour de l’arrêt des poursuites pendantes devant les tribunaux militaires contre 333 personnes arrêtées et détenues, pour des délits commis dans le cadre de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. » C’est par ce surprenant message que le chef de l’État, Paul Biya, 87 et 37 ans au pouvoir.
Si cette décision du président Biya est saluée par tous les bords politiques du Cameroun et dans toutes les villes du moins les grandes, il est tout de même important de rappeler qu’a priori, elle ne concerne pas ceux qui ont été déjà condamnés et qui sont entrain déjà de purger leur peine. C’est le cas par exemple de Julius Ayuk Tabe, le leader autoproclamé de l’État ambazonien qui purge sa peine à la prison de Yaoundé Kondendji. La mesure a été accueillie avec applaudissements et enthousiasme, même si l’identité des bénéficiaires n’est pas encore clairement définie.
Quelques réactions suite à la décision«
C’est un pas supplémentaire vers l’apaisement » a par exemple déclaré un participant aux travaux. Un autre a quant à lui regretté que la décision du président ne soit pas élargie à tout le monde, même s’il salue, lui aussi, une mesure qui, de son point de vue, « peut participer de l’apaisement dans les régions anglophones ».
Il convient de noter qu’environ un millier de personnes sont incarcérées depuis le cadre de cette crise.