La situation politique au Burundi est redevenue assez problématique depuis le début de la campagne en vue de l’élection du successeur de l’actuel homme fort du pays, le pasteur Pierre Nkuruzyza. 

En effet, alors que le pays est en plain pied  dans la campagne pour la présidentielle, plus l’on s’approche de la date, plus la tension monte d’un cran dans le pays. Depuis le début de la campagne électorale, de  nombreux incidents ont été signalés   militants du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, et ceux du CNL de l’opposition. Mais la tension est montée d’un cran mardi, avec l’arrestation d’une cadre de ce parti alors que les élections générales sont prévues le 20 mai prochain.

Il s’agit de Katy Kezimana, n°2 sur la liste électorale du CNL pour les législatives dans la province de Bujumbura rural. Elle est arrêtée après un meeting dans cette région considérée comme l’un des principaux fiefs d’Agathon Rwasa, chef de l’opposition. Elle est entendue par un magistrat pendant 15 minutes avant d’être écrouée à la prison de Bujumbura. Depuis donc cette interpellation, la rend est montée d’un cran dans le pays entre les partisans et militants du  CNL et ceux . CNDD-FDD. L’on annonce l’interpellation de plus de 200 militants de l’opposition notamment CNL, de Agathon Rwasa. Une situation qui n’est pas de nature à assurer la sérénité et la transparence du scrutin.

Il faut aussi dire que cette campagne électorale de déroulent dans un contexte particulièrement difficile lié au coronavirus qui a fait reporter plusieurs échéances électorales locales dans le monde. Malheureusement, Pierre Nkuruzyza, qui a décidé de ne plus briguer un nouveau mandat à la tête du pays, a choisi d’organiser le scrutin à la date prévue.

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