Au pays des hommes intègres, la réforme sur les examens scolaires ne passe pas. Après les élèves, c’est le tour de la Fédération des syndicats de l’éducation et de la recherche de monter au créneau pour dénoncer la réforme.

En effet, la Fédération des syndicats de l’éducation et de la recherche apporte son soutien aux élèves en lutte depuis plusieurs semaines contre la réforme des examens proposée par le gouvernement. Il y a quelques semaines, le ministère de l’Éducation nationale du Burkina Faso a annoncé la volonté du gouvernement d’opérer des reformes au niveau des examens notamment du BEPC et du bac. Réformes qui visent la suppression d’un sujet dans certaines matières et l’organisation du bac par le ministère de l’Éducation nationale en lieu et place du ministère de l’Enseignement supérieur.

Cette proposition de réforme ne passe pas auprès des acteurs de l’éducation notamment les élèves et les enseignants. Pour les élèves, «  cette réforme aura pour conséquence la limitation du nombre d’étudiants à inscrire dans les universités publiques ». C’est la même position que les enseignants vient d’adopter. Selon le SG du F-Synter Souleymane Badiel, cette réforme n’est pas à accepter car elle n’apporte rien de nouveau dans le système éducatif actuel. Pour lui, cette réforme vise juste « à réduire l’accès aux universités publiques dans les années à venir. » Les syndicats rejettent  également les accusations selon lesquelles, les élèves seraient manipulés par les enseignants

Il convient de rappeler que suite aux  manifestations contre cette réforme, un élève a trouvé la mort des suites de ses blessures après avoir reçu un projectile.

 

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