
Tenue du 11 au 12 mars 2019 à Ouagadougou au Burkina Faso, cette réunion concerne les parties prenantes pour le développement de la phase 1 du projet d’extension du réseau vers la côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Cette réunion du projet d’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (GAO) a eu pour objectif de définir les conditions de développement de la phase 1 du projet particulièrement le mécanisme institutionnel et le plan d’actions de mise en œuvre. Celle-ci fait suite à la validation de l’étude de faisabilité du projet par les Ministres en charge de l’énergie de la CEDEAO au cours de leur 12ème réunion des Ministres tenue le 29 juin 2018 à Cotonou au Bénin, puis à son adoption par le Conseil des Ministres de la CEDEAO et le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement en décembre 2018 à Abuja au Nigéria.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’allocution de Sédiko DOUKA, Commissaire Energie et Mines de la Commission de la CEDEAO et celle de Bachir Ismael OUEDRAOGO, Ministre de l’Energie du Burkina Faso. Dans le rapport final, relevant le Directeur des Hydrocarbures, John K. Kpeng9lame, représentant le Ministre des Mines et des Energies à cette réunion, _l’extension du gazoduc devra se faire en cinq phases en vue de garantir la viabilité économique du projet. Le réseau de pipeline additionnel aura une longueur totale de 5453 km, comprenant des diamètres de 28, 30 et 36″ de classe 600 et 4 stations de compression d’une puissance totale requise de 52,2 MW, afin de transporter le gaz vers les centres de consommation._
La rencontre a vu la participation du Commissaire Energie et Mines et des Experts de la Direction de l’Energie de la CEDEAO ainsi que des représentants des Etats membres de la CEDEAO suivant : Bénin, Burkina Faso, Ghana, Nigéria et Togo. Ont également pris part aux travaux, l’Unité de Préparation et de Développement des Projets d’Infrastructures de la CEDEAO (PPDU), l’Autorité du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest (AGAO), la Société Nationale Burkinabè des Hydrocarbures (SONHABY), la Compagnie Nationale du Gaz du Ghana ainsi que des personnes ressources.
Rappelons que dans l’une de ses interviews, le Ministre des Mines et des Énergies, Marc Ably-Bidamon, sur la question d’infrastructure gazière, a souligné que _dans son programme de développement, le Gouvernement, s’attèle constamment à disposer du gaz abondant pour servir la population._
Afrique-News avec la Cellule de Communication du Ministère des Mines et des Energies