
L’Institut national d’assurance maladie (Inam) a pour mission d’assurer la couverture des risques liés à la maladie, aux accidents non professionnels ainsi qu’à la maternité des agents publics et de leurs ayants droit.
Depuis 2012, il améliore l’accès aux soins de santé, pérennise le système de l’assurance maladie, étend la couverture maladie aux couches sociales.L’Inam est en charge de la protection sociale au Togo. Il se sert des mécanismes de prévoyance collective pour aider les citoyens à faire face aux conséquences des risques sociaux ou aux situations qui peuvent provoquer une baisse des ressources et/ou une hausse des dépenses : maladie, vieillesse, invalidité, charges de famille, chômage, etc.
L’Inam fait du chemin
En 2012, les consultations de l’Institut étaient de 136 847. Elles sont passées à 405 319 en 2021. Le volume de médicaments remboursés était de 547 175 en 2012. Il a été multiplié par 06 de 2012 à 2021 et la moyenne annuelle des analyses biologiques sur les 10 dernières années de prestations est de 482 455. Entre 2012 et 2021, le nombre de prestataires conventionnés est passé de 953 à 1 442. Aujourd’hui, les frais sont couverts à 80% par l’Inam.
Satisfaction des bénéficiaires.
En 10 années de fonctionnement, le nombre de bénéficiaires des prestations de l’Inam (consultations, hospitalisations, actes de biologie ou d’imagerie, disponibilité des médicaments) est passé de 209 243 en 2012 à 426 866 en 2022. Une enquête réalisée en 2018 a permis de conclure que 76% des assurés sont satisfaits des prestations de l’Inam.Les artisans et les étudiants pris en chargeEn mai 2019, le dispositif de l’Inam a été étendu aux artisans togolais qui bénéficient d’une prise en charge des risques liés aux maladies ou accidents non professionnels.
Ils reçoivent depuis lors des soins dans des structures sanitaires spécifiques pour une contribution financière adaptée à leur capacité. D’ici 2022, l’Inam veut protéger au moins 100 000 artisans et leurs ayants droit.Pour les étudiants, c’est en janvier 2020 que l’Inam leur a ouvert le programme. 500 étudiants défavorisés de l’université de Lomé ont jadis été sélectionnés pour l’expérimentation d’une phase pilote. Elle consiste en une prise en charge des consultations et des produits pharmaceutiques des étudiants retenus ; avant d’entamer plus tard le grand projet qui est de couvrir les deux universités publiques du pays.