
Au Togo, le président en exercice de la CEDEAO nouvellement porté à la tête de la conférence des chefs d’État de cette organisation ouest africaine, le président Umaro Sissoco Embaló de la Guinée Bissau effectue son premier voyage à l’étranger. Et c’est sans surprise qu’il a choisi de se rendre chez le doyen des chefs d’État de la communauté ouest africaine, Faure Gnassingbé ce mardi 12 juillet 2022.
En effet, tout comme à son élection à la tête de son pays, c’est chez Faure Gnassingbé du Togo, le doyen des chefs d’État en exercice de la CEDEAO que le plus président de la l’espace CEDEAO se rend pour son premier voyage officiel après son choix pour présider la conférence des chefs d’État de la CEDEAO le 3 juillet dernier. Une preuve de plus que le plus jeune président est respectueux de la règle du droit des nesses. L’un des sujets phares au menu des discussions, reste la situation sécuritaire dans la sous-région et la gestion des situations au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.
Le plus jeune président de la CEDEAO est donc venu chez son aîné profiter des sages conseils de celui qui fait office du jeune doyen des dirigeants de la CEDEAO. Faure Gnassingbé partagera avec son jeune homologue, son expérience de la présidence de la conférence des chefs d’État de la CEDEAO. Ceci pour avoir présidé cette organisation en 2017 avec tact et succès. Faure Gnassingbé avait placé d’ailleurs son mandat à la tête de la CEDEAO sous le signe de l’intégration et de la libre circulation des personnes et des biens. C’est dans le village natal du président Togolais que le président Umaro Sissoco Embaló sera reçu en marge des festivités du festival Évalas qui a lieu depuis le 9 juillet en pays Kabyè, ethnie du président Togolais.
Cette visite prouvé à ne plus s’en douter que Faure Gnassingbé joue pleinement son rôle de doyen des chefs d’Etat de la CEDEAO. Il est d’ailleurs réconforté dans cette position surtout avec le succès retentissant de sa médiation entre le Mali et la CEDEAO qui a abouti à la levée des sanctions économiques et financières contre le pays du Colonel Assimi Goïta.