
Une rencontre d’affaires tenue ce samedi 18 mai 2019 à Lomé, entre les responsables de Saige-Togo (Société Africaine d’investissements et de Gestion d’Entreprises), NIGUS du Nigéria, TELKOM CARIBE des États-Unis et OPENN AFRICA de l’Afrique du Sud et leurs partenaires financiers a permis de conclure un accord de collaboration et de mise ensemble pour le développement des TIC et du secteur privé en Afrique.
Pour le Président Directeur Général de SAIGE, Kovi Adanbounou, cet accord entre ces partenaires techniques et financiers permet à sa société de consolider son projet de Hub d’affaires au Togo.
Le choix porté par Saige-Togo et ses partenaires sur le développement des TIC en Afrique, se justifie par plusieurs recherches qui ont démontré que les TIC sont de réels instruments au service du développement en Afrique.
Selon des études scientifiques, le vaste secteur des TIC (opérateurs de réseaux et de services téléphoniques, fournisseurs d’accès à l’Internet, transporteurs de données, revendeurs de services, diffuseurs publics et privés de programmes audiovisuels, emplois intermédiaires ou annexes, informaticiens, dépanneurs, distributeurs d’équipements informatiques et de télécommunications, etc.) représente actuellement un maillon important des économies africaines. Dans un contexte économique particulièrement morose sur le continent, le secteur global des télécommunications est actuellement l’un de ceux qui génèrent le plus d’investissements étrangers, d’emplois et donc de création de richesses en Afrique.
Une enquête du cabinet Ernst &Young révèle, par exemple, qu’en 2008 les TIC ont représenté 6 % du PIB de la Côte d’Ivoire avec un chiffre d’affaires d’environ 700 milliards de FCFA. Pour la même année 2008, les investissements directs dans le secteur s’élevaient à 120 milliards de FCFA, et sur la période allant de 1997 à 2008 les investissements se sont élevés à 820 milliards de FCFA. Selon ladite étude, aucun autre secteur d’activité n’a pu réaliser des résultats aussi remarquables. Il convient par ailleurs de faire remarquer que la tendance dans les autres pays africains est globalement identique à celle observée en Côte d’Ivoire.
La Rédaction