
Alors que le nom de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma figure sur la pré-liste des candidats de l’ANC pour les législatives de cette année, il a été cité ce lundi par la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les accusations de corruption à la tête de l’Etat. Un témoin l’ex-chef de l’Etat d’avoir reçu des pots-de-vin tous les mois de la part d’une entreprise de sécurité.
D’après Angelo Agrizzi, le témoins en question et ancien numéro deux de l’entreprise de sécurité Bosasa, l’ex-président sud-africain touchait 20 000 euros tous les mois. « Jacob Zuma était payé en cash qui lui était remis dans un sac par une intermédiaire bien connue, Dudu Myeni, qui cumulait à l’époque les postes de présidente de la fondation Zuma et présidente de la compagnie aérienne nationale. » a indiqué Angelo Agrizzi, qui en huit jours de témoignage, a déjà impliqué plusieurs PDG d’entreprises publiques, une ministre et des journalistes, ne laisse aucun détail dans son grand déballage. A la question de savoir pourquoi l’entreprise versait une telle somme à Zuma, l’ancien PDG de Bosasa un proche de Jacob Zuma est sans équivoque « Acheter Jacob Zuma, c’était clore toutes les enquêtes sur l’entreprise. »
Très actif sur les réseaux sociaux ces dernières temps, Jacob ZUMA est resté silencieux sur ses accusations de son ex-ami. Par contre l’ancienne présidente de sa fondation citée comme intermédiaire, Dudu Myeni a aussitôt réagi, réfutant toutes les accusations et qualifiant Angelo Agrizzi de cupide, de raciste et de menteur.
Rappelons que l’entreprise Bosasa est poursuivie par la brigade financière sud-africaine pour des contrats acquis de façon illicite.