En effet, alors qu’il y a un an il reconnaît à la politique quand contraint de quitter le pouvoir pour raisons de corruption, Jacob Zuma pourrait bien faire un retour inattendu en politique dès les élections présidentielle et législatives de mai en Afrique du Sud. L’ancien chef de l’Etat sud-africain fait partie de la première liste des candidats de l’ANC aux législatives prochaines. Alors que l’African National Congress (ANC) dévoilait la liste de sa présélection des 200 candidats qui représenteront le parti au pouvoir lors des législatives prochaines, surprise, on retrouve à la 74e position, un nom bien connu de tous, celui de Jacob Zuma, l’ancien président du parti et du pays qui avait officiellement renoncé à la politique après sa démission suite aux poursuites contre lui pour corruption et remplacé par l’actuel président Cyril Ramaphosa, le nouveau président, qui a fait de lutte contre la corruption son cheval de bataille
Pourtant l’ANC avait promis de ne pas positionner des candidats impliqués dans des affaires de corruption. C’est donc une situation assez embarrassante pour le parti de Nelson Mandela qui connait de graves difficultés avec la montée en puissance de l’opposition même si cette liste dévoilée par l’ANC est celle des branches provinciales du parti qui sera valider par le comité exécutif dans deux semaines.
Toutefois le parti au pouvoir en Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid en 1990, reste en tête des intentions de vote selon un dernier sondage paru ce dimanche, avec 61% des votants qui glisseraient un bulletin de l’ANC dans l’urne en mai prochain.