
Depuis le début de cette année, l’opinion nationale et internationale fait face à ce qui est désormais appelé affaire » Navire Océan Princess « . Une affaire qui ne cesse de défrayer la chronique, créée et entretenue par la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT) pour une supposée cargaison de riz qui sème la psychose dans l’opinion et induit en erreur l’opinion nationale et internationale.
En effet, sans véritablement détenir des preuves réelles puisque ne disposant pas d’expertise ni de moyens techniques en la matière pour vérifier la qualité des produits comme lui-même l’a reconnu dans une émission, le président de la LCT Emmanuel Sogadji se basant juste sur des alertes, induit en erreur l’opinion nationale et internationale sur un riz de la société Olam en transit pour Olam-Burkina qui serait impropre à la consommation. Et pour preuve, la LCT déclare que la cargaison du riz du navire Océan Princess est destinée pour la consommation au Togo alors que les documents indiquent clairement que le riz est en transit vers le Burkina-Faso au profit de Olam Burkina-Faso. Il déclare également que le riz en question est déclaré impropre à la consommation par les autorités Guinéenne alors même qu’en dehors des 14 000 tonnes du riz Indien déchargés en Guinée, 3 895 tonnes du riz birman que la LCT dit que le gouvernement guinéen a déclaré impropre, a été aussi déchargé en guinée comme indiqué dans un courrier de la Société Olam en date du 23 janvier à l’endroit de l’ex-ministre de l’Agriculture Ouro-Koura Agadazi. Pire, le ministère du commerce de la Guinée en date du 19 novembre 2018, suite aux tests de qualité pour l’ensemble de la cargaison, a sorti un certificat d’analyse N°1251/2018/ONCQ indiquant que les riz birman et Indien sont bons et propres à la consommation humaine. D’ailleurs, selon nos informations, les autorités guinéennes se réserveraient le droit de porter plainte contre la LCT et ses complices pour diffamation. Il en est de même pour le groupe Olam qui se réserve aussi le droit de porter plainte contre la LCT et ses complices pour être dédommagé.
Parlant des raisons du retour du navire en rade pendant trois jours, Olam à travers le courrier du 23 janvier dernier justifie cela par le fait que le navire après inspection par les services Phytosanitaire de Lomé ont détecté la présence de quelques insectes dans le riz. Ceci est selon Olam, normal du fait que la cargaison est à bord du navire depuis 4 mois. Ainsi, une fumigation a été effectuée par le STIEA.SAL, Lomé et pour permettre la fumigation d’être plus efficace, le navire est retourné en rade durant trois jours. Ce qui est contraire aux affirmations de la LCT selon lesquelles le navire est retourné en rade pour faire disparaître par fumigation les éléments impropres détectés par les services techniques de la Guinée. Une raison de plus pour dire que la LCT ne maîtrise pas ce qui se fait en la matière. D’où les responsables d’Olam se réservent le droit de poursuivre la LCT pour diffamation
Très déçus par le traitement dont ils sont victimes, dans cette lettre adressée au Ministère de l’agriculture en date du 23 Janvier 2019, Olam posait la question de savoir « si toutes les marchandises en transit au Togo subissent toutes, ces tracasseries administratives ou c’est spécialement réservé à lui seul? « . Car ils ne semblent pas comprendre pourquoi une cargaison en transit pour le Burkina-Faso doit subir une telle tracasserie administrative.
La question qu’on est en droit de se poser est de savoir, au moment où on parle de facilitation dans les échanges communautaires et la protection des investisseurs, est ce que le gouvernement Togolais va se taire dans cette affaire qui ressemble à un complot ou mieux un sabotage économique ?
Pour l’heure l’on attend la sortie des résultats des analyses Phytosanitaires réalisées par les services techniques du ministère de l’agriculture du Togo afin de voir claire dans cette affaire.
Quelques documents reçus par la société Olam auprès des autorités guinéennes