
Des lanceurs d’alerte français et congolais après des enquêtes poussées au Sénégal et dans la sous-région ces derniers mois, auraient transmis aux organismes français luttant contre la corruption et l’acquisition par des chefs d’Etat africains de biens mal acquis, des informations détaillés sur des flux financiers, des maisons, immeubles, terrains, actions ect… détenus par des personnes physiques de nationalité sénégalaise, congolaise, libanaise et ivoirienne proches des chefs d’Etat du Congo et du Gabon.
Selon certaines indiscrétions, certains auraient soutenu les familles présidentielles gabonaises à acheter des biens à Dakar et dans la région de Mbour Saly. Ces biens dont il est fait référence sont portés pour la plupart par ses supposés prête-noms ou leur famille proche et sont situés dans des quartiers prestigieux de Dakar (Almadies, Fann, haut-Plateau….) Cinq personnes sont particulièrement citées et leurs biens répertoriés, un avocat international français, un franco-sénégalais, un maître tailleur vivant à Paris, un ancien homme politique béninois, un homme d’affaire malien et un franco-libanais.
Les lanceurs d’alerte les sachant protégés par le syndicat des chefs d’Etat vont tenter de saisir les juridictions et autorités françaises très en avant dans la lutte contre le blanchiment et la corruption en Afrique.