Considérée comme une tournée qui fait office d’une lueur d’espoir d’un début de réconciliation, la visite de Simone GBAGBO dimanche 25 Août à Séguéla a été une réussite politique pour celle qui incarne la branche dure du FPI dans le contexte de la présidentielle de 2020. En effet, à l’analyse de ses propos liminaires, Simone GBAGBO a habilement joué la carte du rassemblement et de la réconciliation avec les populations du nord grâce à des illustrations fortes, qui démontrent que la réconciliation n’est pas impossible en Côte d’Ivoire. Sous la protection du représentant local du RACI, un parti pro-SORO, l’ex première dame de Côte-d’Ivoire est revenue sur la fibre maternelle qui la lie à Guillaume SORO, un «fils » qu’elle a retrouvé dans «un camp bizarre » plus tard regrette-t-elle. Avant d’aller plus loin en donnant des détaille sur les goûts culinaires de Fesciste aujourd’hui homme politique de première rang en Côte-d’Ivoire.
Selon celle qui est affectueusement appelée « dame de fer » le jeune syndicaliste estudiantin devenu homme politique mangeait chez le couple de l’opposition ivoirienne aujourd’hui ancien couple présidentiel. « Il mangeait chez moi…l’attieke, le bieukosseu ( sauce à l’escargot), le foutou… ». Des révélations qui non seulement montrent qu’il existait bien et belle une proximité entre le jeune « Fesciste » de l’époque et le couple GBAGBO qui était au premier plan du combat de l’opposition en côte d’Ivoire mais surtout une volonté de réconciliation avec la population du nord.
Cette réconciliation entre surtout le fils et sa mère se fait de plus en plus précise car Simonne Gbagbo séjourne au Nord sous la «protection » des partisans de l’ancien chef rebelle Soro pendant qu’en Europe, une alliance se dessine peu à peu entre le PDCI-RDA de Henri Konan Bédié, le FPI de Laurent Gbagbo et le Comité Politique de Guillaume SORO. Comme quoi, en politique tout est possible quand les intérêts sont en jeu , les choses les plus inimaginables sont possibles.