Le monde a été marqué cette semaine par la tenue de la 77ème Session de l’Assemblée Générale des L’organisation des  Nations Unies (ONU). Une session qui a vu plusieurs dirigeants du monde dont ceux du continent africain se sont  succédé au tribune de l’ONU pour prononcer des discours:m. Parmi les discours  marquants de cette 77ème session, on note celui Prof Robert Dussey, chef de la diplomatie togolaise qui représentait le chef de l’État du Togo, Faure Gnassingbé à cette rencontre. 

En effet, si le continent africain s’est particulièrement marqué au cours de cette 77ème session par des discours retentissants aux allures de l’autodétermination et de prise de conscience,  parmi les discours marquants des dirigeants africains figurent en bonne place les discours du premier ministre par intérim de la République du Mali Abdoulaye Maïga et celui du chef de la diplomatie togolaise professeur Robert Dussey. Ainsi, dans son allocution à la tribune des nations unies, le ministre des affaires étrangères et de l’intégration africaine chargé des togolais de l’extérieur, a tenu des propos de vérité, sans complaisance et sans langue de bois. Il a montré aux yeux du monde, le rôle que l’Afrique nouvelle entend jouer aujourd’hui dans le concert du monde, sinon dans le nouvel ordre mondial. « L’Afrique ne veut plus s’aligner sur les grandes puissances, quelles qu’elles soient » a martelé Robert Dussey avant   de poursuivre ‘‘ certaines puissances tentent d’assigner au continent africain le rôle d’être leur zone d’influence » mieux  » une entité purement instrumentale au service de leur cause ” et c’est  quand elles ont besoin du  soutien du continent pour faire passer une résolution au Conseil de sécurité, que  » l’Afrique est alors très courtisée, voire mise sous pression  » fait-il constater.

Dans son discours, le professeur Robert Dussey a en outre pointé du doigt, le fait que les États membres de l’ONU, foulent beaucoup trop souvent au pied, leurs engagements multilatéraux. Pour lui, malgré les engagements de réformer l’organisation des nations unies, « le conseil de sécurité des nations unies reste exclusif.» Il a invité à faire preuve de bonne foi en vue de  « la réforme de cet organe important du système sécuritaire international en le rendant plus représentatif des réalités actuelles du monde ». D’après lui, en raison de la défaillance du concept de la multilatéralisme, l’Afrique ne veut plus s’aligner sur aucune puissance. Robert Dussey a dénoncé avec force et conviction le fait que l’Afrique n’occupe pas la place qu’elle devrait occuper sur la scène internationale. Le chef de la diplomatie togolaise a tenu à rappeler aux grandes puissances que 77 ans après la création de l’ONU, les réalités ne sont plus les mêmes et que la réticence de certaines grandes puissances de voir l’Afrique obtenir ses deux places de membre permanent, est due au fait que ces  dernières ne veulent pas que l’Afrique soit un continent fort pour jouer le rôle important et principal qu’elle doit jouer dans le monde.

Le ministre des affaires étrangères et de l’intégration africaine du Togo, a tenu à rappeler que l’Afrique a pris conscience de sa responsabilité propre et parle de plus en plus d’une seule et même voix. Car, les fractures d’une Afrique francophone, anglophone, Lusophone, arabophone… se sont ammenusées et que « l’Afrique se veut aujourd’hui une Afrique  » africanophone ». Elle n’est plus celle des années 1945 encore moins des années 1960. » Puisque pour lui « Beaucoup de pays ne se sentent plus liés au sens d’ambrigademment par l’histoire coloniale et se montrent très enthousiastes à travailler avec de nouveaux partenaires. » Il a ainsi invité certaines puissances qui sont encore aux antipodes de cette réalité « à changer de logiciels si elles veulent continuer par travailler avec l’Afrique. » Pour lui, « l’Afrique ne peut et ne veut plus être le wagon d’une seule et même locomotive. L’Afrique d’aujourd’hui attend plus d’égalité, de respect, d’équité et de justice dans ses relations de partenariats et  des grandes puissances. Dans le concert des nations, il faut que l’Afrique soit écoutée pour que le dialogue ait un sens » a-t-il conclu.

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