
A partir de ce lundi, les Etats membres de l’organisation des Nations Unies (ONU), se retrouvent au siège des nations Unies pour le compte de la 73ème Assemblée générale de l’organisation. Plusieurs sujets relatifs au continent africain sont à l’ordre du jour tout au long de la semaine.
Déjà il s’ouvre depuis ce lundi matin aux Nations Unies, en marge de la 73ème Assemblée Générale de l’ONU, le «sommet Nelson Mandela pour une paix globale », plusieurs déclarations notamment celles du président la commission de l’Union africaine, le président sud-africain et même l’ex-femme du défunt prix Nobel, Graça Machel, devraient s’exprimer à l’ouverture. En effet, il est attendu une déclaration finale qui malheureusement se limitera selon nos informations à une simple déclaration de bonnes intensions appelant les Etats membres « à redoubler d’efforts pour la paix ». Outre, ce premier sommet, l’Assemblée Générale des Nations Unies aura à plancher sur plusieurs autres sujets relatifs au maintien de la paix sur le continent africain.
Le premier sujet relatif aux questions de paix et de maintien de paix sur le continent est le Mali, le G5 Sahel. Malgré la situation toujours critique dans cette zone du Sahel, il ne sera consacré qu’une simple réunion au niveau ministériel ce mercredi au G5 Sahel qui, commence à peine à recevoir les fonds promis lors de la conférence des donateurs de Bruxelles et la perspective d’une pérennisation du financement de cette force via les Nations Unies s’éloigne, dit-on, en raison d’un refus des Etats-Unis. Peu de chance aussi d’avoir un accord sur le renforcement du mandat de la Minusma au Mali.
Le second sujet concerne la Centrafrique et la Minusca, rien de sérieux n’est à espérer lors du huis clos qui aura lieu ce jeudi par rapport au renforcement des capacités de cette mission pourtant très décriée, indique une source onusienne. Ceci à cause du fait que Français et Russes sont à couteaux tirés même si du côté de Paris, on assure qu’une démarche commune sera dévoilée cette semaine. Enfin, la question de la RDC prévue pour vendredi, reste presque incertaine. Car la RDC refuse de participer à un évènement autour de la Monusco et de la crise dans son pays, prévu. Les Nations Unies pourraient tout simplement l’annuler cette rencontre sur la RDC.