Encore une affaire de dissimulation de fonds dans des sociétés offshore et dans les paradis fiscaux. Selon les révélations du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ils sont 336 responsables politiques du monde dont 43 africains. 

En effet, dans une révélation appelée les Pandora Papers, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) indique que 336 responsables politiques du monde auraient dissimulé des fonds dans des sociétés offshores et des paradis fiscaux. L’objectif de ces dirigeants selon le consortium, est  pour ces dirigeants d’échapper aux impôts. Ainsi,  parmi les 336 responsables politiques, l’on note la présence de 43 Africains. C’est le Nigéria qui se taille la part du lion avec dix dirigeants, suivi par l’Angola avec neuf responsables politiques incriminés et cinq pour la Côte d’Ivoire. On n’y trouve aussi des responsables politiques du Tchad, du Gabon, du Congo-Brazzaville…

Le constat contre que la plupart des pays concernés possèdent des ressources pétrolières importantes, et qui constitut un puissant vecteur de corruption et d’évasion fiscale. Ces révélations des Pandora Papers n’en sont qu’à leur début. D’autres révélations vont être faites dans les jours. Celles-ci porteront entre autres sur la fortune de Denis Sassou-Nguesso, le président congolais déjà abondamment cité dans les enquêtes précédentes du consortium international.

Rappelons que d’après les révélation de nos confrères du consertium reprises par la rfi, sur la liste des personnalités politiques citées, on retrouve le chef de l’État gabonais, Ali Bongo, ainsi que Zacharia Deby, le frère de l’actuel président tchadien, ou encore Patrick Achi, le Premier ministre ivoirien lui aussi dans le collimateur. Le consortium affirme que M. Achi contrôlait, jusqu’en 2006, une société offshore aux Bahamas. Des personnalités zimbabwéennes, sud-africaines et ghanéennes devraient compléter le tableau dans les prochains jours.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here