Le cinéma s’invite dans la lutte contre la corruption sous toutes ses formes. C’est à travers les premières Rencontres internationales du film anti-corruption (Rifac) qui se tiendront du 29 octobre au 1er novembre 2018 à la Cité de la Culture de Tunis.
Considérée comme l’un des fléaux qui plombent le développement dans le monde, la lutte contre la corruption est devenue une bataille mondiale. Pour y arriver, les initiatives ne manquent pas et le cinéma constitue aussi un des instruments de lutte contre cette gangrène. C’est dans ce sens que se tiendront les premières Rencontres Internationales du Film anti-corruption –Rifac) qui auront lieu du 29 octobre au 1er Novembre prochain à Tunis en Tunisie. En effet, organisé par l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), en partenariat avec l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) en collaboration avec le ministère des Affaires culturelles, du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) et du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), le 1er festival international du film anti-corruption se propose d’utiliser le cinéma comme “véhicule de réflexion” et de “débat critique” sur le phénomène anti-corruption. Le dernier délai pour le dépôt des dossiers de candidatures est fixé pour le 15 octobre 2018.L’inscription au festival se fait via le site de la plateforme: http://www. rifac.tn en remplissant la fiche d’inscription pour chauque compétition.
Peuvent participer à ce festival, les courts métrages, qu’ils soient de fiction, documentaire ou d’animation, réalisés après le 31 janvier 2016 et d’une durée maximale de 15 minutes. Les films doivent porter sur la lutte contre la corruption. Le 1er festival international du film anti-corruption est également ouvert aux reportages journalistiques d’investigation réalisés après le 31 janvier 2016 et qui traitent de la problématique de la lutte contre la corruption. Au-delà des compétitions programmées au cours du festival, des projections et des débats, le festival propose également la projection de longs métrages d’envergure internationale, traitant de la thématique de la lutte contre la corruption. Cinq prix en tout seront décernés (toutes catégories confondues), aux films primés.
Le festival vise notamment à bien ancrer ce nouveau né dans le paysage culturel et cinématographique tunisien et œuvrer pour son prolongement et sa tenue dans les années à venir. Il s’agit également de créer une identité se rapportant à ce festival et veiller à ce qu’il devienne l’un des événements anti-corruption majeurs dans les années à venir tout en veillant à sensibiliser le grand public à agir, au quotidien, pour éradiquer la corruption.