Au Sénégal sous la gouvernance de Maky Sall tout va vite et très vite. Le procès en appel de la condamnation de l’ancien maire de Dakar, Khalifah Sall, ouvert dans la précipitation et qui a vu la peine de 5 ans de prison et 5 millions d’amende confirmés ce jeudi 30 Août montre comment tout semble mis en place pour écarter tous les potentiels et sérieux adversaires de Maky Sall de la course à la présidentielle de février 2019.
Désormais, après le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, Karim Wade, c’est claire que l’ancien maire de Dakar, Khalifah Sall, un très sérieux prétend au fauteuil de Maky Sall, n’a plus aucune chance de pouvoir se présenter à la présidentielle prochaine même si ses proches continuent par croire mordicus qu’ils vont déposer sa candidature. Pour se faire ils n’ont seule solution, pourvoir en cassation et encore faudra-t-il que la décision de la Cour de Cassation ne confirme pas celle de la cour d’appel ou du moins n’ait pas lieu avant les élections. Or, la précipitation pour ouvrir ce dossier parmi plusieurs dossiers qui attendaient par-devant la cour d’appel fait croire que la cour de cassation peut se réunir en procédure d’urgence pour statuer définitivement sur ce dossier et l’empêcher d’être candidat car toutes les voies de recours seraient épuisées.
En effet, il n’est pas sans savoir que cette décision de ‘a cour d’appel intervient en dépit de la décision de la cour de justice de la CEDEAO qui demandait la libération de l’ancien maire de Dakar. Du côté des proches de Khalifah Sall, certes cette décision est un coup dur mais ils ne sont pas surpris outre mesure de ce verdict qui était prévisible. La preuve Khalifa Sall n’était pas présent dans la salle d’audience. Seuls quelques-uns de ses avocats avaient fait le déplacement mais ils ne portaient pas leur robe en guise de protestation. Estimant que ce procès est une mascarade destinée à écarter Khalifa Sall de l’élection présidentielle. C’est donc la seconde grosse pointure de l’opposition qui se boit écarter de la course à la présidentielle de 2019 après Karim Wade contre qui pèse aussi un mandat d’arrêt s’il mettait pied sur le sol sénégalais.
Maky Sall se balise ainsi la voie pour sa réélection pour un second mandat à la tête du Sénégal après un septennat. Il faut rappeler que la présidentielle au Sénégal est prévue pour février 2019.